(Il s'agit d'un extrait de ma critique sur le film, vous pouvez retrouver l’entièreté de ma critique sur mon profil.Bonne lecture)
Toute les musiques suivent la trame classique des blockbuster actuelle. Du moins c'est ce que l'on serait tenter de dire, hors ce n'est vrai que lors des scènes de dialogues ou de mineure scène d'action. Car le compositeur Bear McCreary nous montre réellement de qui il est capable lors des scènes d'actions dantesques qu'il doit accompagner. Le "Old Rivals" nous révèle Godzilla et son thème, accompagné des chœurs sonnant presque comme "satanique" pour Ghidorah. Avec "Rodan", scène où nous découvrons un nouveau Kaiju, McCreary déchaîne toute ses percutions, où certains moments sonneront "primitif","tribale", accompagné avec un aspect militaire sur certains instants. "A Mass Awakening" nous fait passer d'une scène de combat à une ambiance apocalyptique grâce au thème de Ghidorah. Nous retrouvons à la fin de "A Mass Awakening" un passage où lors de la naissance de la phalène Mothra, son thème personnel et de nouveau magnifiquement interprété et la aussi d'une puissance tribale incroyable. "Goodbye Old Friend", ou seulement quelques percussion et un énorme chœur d'homme effectuent une montée en puissance pour nous délivrer un track fort et d'une importance capitale,aussi bien pour le film que pour l'album. Le suivant "Rebirth" est grandiose: il s'agit de la première apparition du thème principale de Godzilla et il a été réécrit avec une volonté de respect du compositeur original (Akira Ifukube) tout en voulant lui donner une dimension encore plus divine. S'ensuit "Battle in Boston", ou tout les thèmes de chaque monstres s'enchaîne, séparé par des notes de blockbuster banale certes, mais diablement efficace. L'album se clôture sur une interprétation instrumentale du Mothra's song, qui est absolument magnifique, le thème de Ghidorah avec ses chœurs presque "satanique" et une reprise du Godzilla theme réussi et qui conclut en beauté cette B.O.