Gorillaz, c'est un concentré de choses qui sont arrivées au moment parfait, à l'endroit parfait, avec une combinaison d'artistes qui, sur papier, n'aurais jamais fonctionner. Et pourtant... Damon Albarn, à l'époque plus connu comme vocaliste pour le groupe Blur, aux côtés de Jamie Hewlett, artiste de bande dessinée, connu pour son travail sur Tank Girl à l'époque, sont tout les deux venu avec le concept d'un groupe où la musique serait plus importante que la réalité du groupe et où l'image serait conçue avec un style absolument unique. Tous les personnages sont si emblématiques et reconnaissables et ont le doit à une trame de fond, une image d'eux-mêmes, une personnalité qui fait si bien fonctionner la dynamique du groupe.
Mais cela n'aurait été qu'une expérience amusante si la seule chose intéressante du groupe aurait été l'image et le concept l'entourant…
Pour un début, les morceaux composant l'album sont excellents, et même si elles ne sont pas aussi variés que dans leur futur projets. La marque et l'empreinte de Del the Funky Homosapien sont devenues légendaires à ce stade, et la performance d'Ibrahim Ferre dans Latin Simone est absolument majestueuse. Damon avait déjà un fond de rock alternatif, et la mélangé avec de la musique Hip Hop, Electronique et Dub. Faisant de tous ce mélange, une des recettes les plus originales que la musique aie jamais vu auparavant. Des morceaux comme Clint Eastwood et Rock the House (des morceaux éternels du groupe, accompagnés de certains des meilleurs vidéoclips de musique du début des années 2000) présentent un sentiment de trip hop qui va bien avec les paroles de Del et le refrain de Damon. Tout le monde joue un personnage fictif, tout le monde fait partie d'une pièce du puzzle, ils jouent et s'amusent tout en présentant ici un album qui restera à jamais un classique.