Digne d'une bande originale de film
''Hadès" est le dernier objet non-identifié du compositeur de musique électronique toulousain Mondkopf. Quatrième album d'une discographie déjà forte intéressante, cet album expérimente tout un tas d'ambiances et de sonorités diverses et variées. C'est sombre, mélancolique et parfois même violent tout en restant musicalement très riche. Si vous êtes prêts à voyager dans un univers parallèle, écoutez cet album. (Lisez la critique avant quand même, ça serait sympa...)
Hadès I, II, III
Commençons par le morceau "Hadès" qui se découpe en trois partie. "Hadès I" ouvre l'album. Après une bonne grosse minute d'intro bien menaçante, nous avons notre première surprise. Une guitare saturée à outrance viens s'ajouter à une basse grassouillette. Quelques secondes après, deuxième surprise. Une trompette apparaît (elle apparaîtra dans les trois parties du morceau). Le morceau va commencer comme il s'est terminé, dans le silence. "Hadès II" utilise le même procédé, grosse basse, atmosphère angoissante et trompette. Les basses vont prendre de plus en plus d'ampleur durant le morceau jusqu'a en devenir assez percutante. Enfin "Hadès III" termine l'album sur une trompette solennelle. S'y ajoutent au fur et à mesure des larsens et grésillements en tous genres. Cette trilogie, souligne le coté ambiant qu'arrive à donner Mondkopf à sa musique via l'utilisation de sons souvent employés violemments. Un pari audacieux relevé haut la main.
Digne d'une bande originale de film
Le son de cet album est assez imposant. Basse percutante, synthés et guitares saturés. On pourrait croire qu'il n'y a rien de fin là-dedans. Pourtant, le Dj nous amène dans une atmosphère oppressante digne des plus grands scénarios de film post-apocalyptique. "We Watched The End" filera des frissons à toute personne plus ou moins sensible (cette voix en intro glace littéralement le sang). Heureusement, le morceau va s'adoucir et même nous filer un petit coup de blues. On peut retrouver cette forme de mélancolie dans des titres comme "Here Come The Whisper" et "Absences". Il y a également des morceaux au beat plus percutants tel "Cause & Cure" et "Immolate".
Vous l'aurez compris, "Hadès" est une vraie merveille. Alliant musique ambiante et beats féroces. Mondkopf a réussi à donner un autre sens à toutes ces sonorités imposantes. Cet album est un grand souffle d'air frais sur la musique électronique française et internationale.
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