Hathor
7.8
Hathor

Album de Igor Wakhevitch (1973)


Et le septième jour, voici que s'éloigne de la puissance de Dieu,



Un ange puissant, plein de malédiction et d'une flamme qui le consumait.



Dieu lui donna la domination de la sphère extérieure.



L'éternité engendra le temps.



L'illimité donna naissance à la limite.



L'être descendit dans la génération.



Je vis Satan tomber du ciel comme la foudre, splendide de puissance et de furie.



Parmi les dieux il en est aucun comme lui, aux mains de qui sont confiés le royaume, la puissance et la gloire du monde.



Bénis sont ceux qui supportent sa subtilité, ils seront appelés les fils de Dieu et ils franchiront les > > portes magnifiques,



Car satan est le gardien de la porte qui donne accès au temple du roi, il siège dans le porche de Salomon,



Il porte les clefs du sanctuaire afin que nul ne puisse entrer,



Sauf ceux qui ont reçu l'onction et qui ont pénétré les arcanes d'Hermès.



Ce petit monologue d'introduction à l'album (deuxième moitié du premier morceau) est une bonne représentation de ce qu'est le projet musical du délire : ça mélange plein de trucs, c'est un petit peu n'importe quoi mais c'est fort, très fort.


Sorte de trip aux boucles musicales incessantes, ça se place un peu dans ce que les grands spécialistes, qui apprécieront mon mépris, appelleraient de l'ambient industrial neo-classical epic je ne sais quoi.


C'est à écouter et à réécouter bien entendu.

ValetFatal
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le 17 mai 2021

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