Absolument sidérant, cet album magnifique passe pour la deuxième fois ce soir et cette second écoute semble me préparer pour une longue série de suite dont je ne m'imagine toujours pas voir le bout.
Quelle émotion ! Putain !
On a à faire dans cette réunion poétique à une véritable explosion artistique , Bobin Eirth joue et chante seul dans la pâleur d'une lune ronde et faiblement accompagné par des nuages nocturnes, Bobby chante des contines mais plus des berceuses, fait faire un petit tour du coté de la foret là ou les douces brises distille le sommeil et la mélancolie dans les branches et caressent de leurs mains de soie les feuilles agités, là ou les loups retournent calmement et respectueusement dans leurs tanières au prés de leurs louve qui attende passivement le retour de leur bête, là ou les rivières coules des flots ténus d'argent et de marbre reflètent le charme des étoiles ... Nous sommes cette foret, nous sommes cette attrape rêve géant, et mon dieu que c'est beau.
Il faut que je me réveille, c'est pas possible, mais c'est tellement plaisant chaque note est un délice amené par des mélodies excisent et pas présomptueuse pour un sous, modeste, c'est à dire juste ce qu'il faut pour que le terme folk porte bien son nom, un album parfait ou du moins presque, mélancolique mais aussi sombre et passionnant qui vous réserves de longue nuit de veille.