Un album majeur pour ce groupe suisse.
Leur premier concept album, nous contant la guerre des Gaules (aussi appelée "l'éternelle dispute pour savoir qui a la plus longue". Jules César, de retour à Rome, se serait ainsi adressé à sa femme : "Chérie, j'ai la Gaule !" merciderienaurevoir) à travers, comme toujours, des mélodies traditionnelles celtes revisitées façon death metal mélodique. Justement, le reproche que je ferai à cet album, c'est qu'on est de moins en moins sur du "mélodique", pour se diriger vers du death metal pur et dur. Alors, oui, en concert, certaines chansons, comme Meet The Enemy, envoient du pâté (en témoignent mes épaules), mais dans l'album elles sont peu intéressantes. Il faut dire que je n'ai jamais été fan de growl.
When I reminisce about those years, I mostly remember our songs. We sang... as if to drown out the sound of clashing swords, as if the battle cries fell silent... because war had lost it's meaning.
Il reste qu'on a une collection d'excellentes chansons dans cet opus : Helvetios précédée de sa magnifique intro, Luxtos ou "J'entends le loup, le renard et la belette", A Rose for Epona qui doit bien être la première ballade d'Eluveitie, Neverland, Havoc et enfin ma préférée, Alesia, où les deux voix d'Anna Murphy et Chrigel Glanzmann rivalisent d'intensité. Sans oublier quelques intervalles instrumentaux, et l'outro qui vient conclure l'album magistralement.
Enfin, un des points forts de l'album, c'est que désormais Anna Murphy chante, et bien !
Il y a donc du progrès, dans cet album Eluveitie affirment leur style pour s'imposer comme le grand nom du folk metal.
Pourquoi seulement 8 ? Certains des morceaux trop growlés m'ont donné envie de décrocher par moment, mais ça ne devrait pas gêner les amateurs de death metal.