Points forts :
Diversité des artistes et des styles : La compilation mélange habilement des artistes américains emblématiques (comme Ol Dirty Bastard, Jodeci, et Busta Rhymes) et des artistes français (comme Busta Flex et Sléo), créant ainsi un pont entre les deux scènes.
Transition fluide entre les genres : Cut Killer montre son talent pour passer sans effort du boom bap new-yorkais à des morceaux plus smooth et soul. Le mix est rythmé mais parvient à conserver une atmosphère cohérente.
L'art du scratching et des transitions : Cut Killer démontre une maîtrise du scratching, un élément central de ses mix, qui ajoute une touche old school et authentique. Ses transitions sont nettes et bien pensées, ce qui témoigne de sa technicité.
Sélection de classiques : On retrouve des morceaux devenus des classiques du hip-hop, ce qui rend cette compilation intemporelle. C'est un véritable témoignage de l'âge d'or du rap des années 90.
Points faibles :
Manque d'originalité dans certaines sélections : Bien que l'on puisse apprécier les classiques, certains auditeurs pourraient estimer que la sélection manque d’audace, avec une majorité de morceaux déjà très populaires à l’époque. Il aurait été intéressant d’inclure plus de découvertes ou d’artistes moins connus.
Focus américain dominant : Si Cut Killer tend à équilibrer les artistes internationaux, la dominance des morceaux américains peut laisser les amateurs de rap français sur leur faim. Une place plus importante donnée à la scène locale aurait pu enrichir l’expérience.
Manque de cohésion entre les segments soul et hip-hop : Bien que la fusion des genres soit un atout, quelques transitions entre les morceaux plus soul et les pistes hardcore peuvent paraître un peu abruptes pour certains auditeurs, perturbant parfois le flow général.
Source : lerapcetaitmieuxavant.fr