Triste mais puissant
Architects fout tellement de rage, tellement d’émotions, dans chacun de ses albums, qu’il m’est difficile de les écouter très longtemps, bien que leur zik me mette en transe. Trop d’intensité, de...
Par
le 10 sept. 2019
2 j'aime
Bon, par ou commencer ? Architects est sans aucun doute mon groupe préféré de la scène metalcore et mon groupe préféré tout court. C’est vrai qu’il sont relativement mainstream depuis leurs explosion avec Doomsday mais je les considère comme des pionnier dans ce genre comme peut l’être Parkway Drive ou encore Northlane. Je vais tout de même tenter de rester objectif quand à cette album qui était il y a seulement 3 mois inattendu.
Mais avant il faut remettre les choses dans son contexte, il y a maintenant un peu plus de deux ans Tom Searle le Guitariste Lead fondateur du groupe et frère du batteur décéda d’un cancer de la peau à l’âge de 28 ans. Dan son frère avait alors deux choix qui s’offrait à lui tout arrêter sachant que Tom était le compositeur principale du groupe ou essayer de lui rendre un dernière hommage.
C’est ce qu’il ont fait et à vrai dire ils ont très bien réussi ! Maintenant est ce que Holy Hell dépasse AOGHAU ou LF//LT leurs deux précédents album ? Sur certains points oui mais sur d’autres non.
Je crois que le gros point fort de cette album c’est de proposer des morceaux très variés, et d’avoir réussi à composer des morceaux aussi destructeur que la pu être Naysayer en 2014 avec Doomsday, Hereafter et Royal beggars. Ou AOGHAU leurs précédent album innové avec l’ajout d’instru électro comme dans Downfall Holy hell lui continue dans cette ligné mais mets en place un orchestre symphonique dans plusieurs morceaux ce qui rend le tout à la fois mélancolique et épique. Quant à la performance du groupe Sam Carter continue de nous impressionner par la puissance et le dévouement de sa voix que ce soit en scream ou en chant clair et Josh l’excellent guitariste du groupe de trash Sylosis qui remplace Tom depuis 2016 a su apporter des riffs nouveau et différents de ce qui a pu être fait par le passé.
Quant au lyrics elles traite dans beaucoup de morceaux de la douleur qu’a pu évoquer le groupe face à cette perte, on retrouve également des titres plus au moins lié comme Doomsday et Hereafter (ou dans Hereafter on retrouve d’ailleurs en arrière-plan dans les refrain la mélodie de Doomsday), dans Doomsday on l’y évoque l’incompréhension de perdre un être chère très jeune puis dans Hereafter comment on le vie une fois l’événement passé. Dans Holy hell on retrouve une référence à Broken cross (« Remember we were born to burn ») qui est un titre de leurs album LF//LT de 2014 et également dans Damnation qui est dans la continuité de Gone with the wind (qui est un titre sortie en 2016 dans AOGHAU) ou on y trouve une référence bien connu de la communauté d’Architects (« If hope is a prison »).
Néanmoins Holy hell n’est pas parfait, on retrouve des morceaux comme Mortal after all ou Dying to heal qui n’apporte concrétement pas grand-chose selon moi à l’album, ils aurait pu très bien faire parti de leurs précédent album. L’album ne comporte également que seulement 11 titres dont Doomsday qu’on connaissait déjà depuis sa sortie en septembre 2017. La fin de A wasted hymn qui cloture l’album aurait pu selon moi être plus approfondit comme pouvait l’être celle de The distant blue ou Memento Mori.
Dans l’ensemble Holy hell est un excellent album et j’espère que dans le futur Architects prendra les bonnes décisions afin d’éviter de prendre le même tournant que des groupes comme BMTH ou Muse qui après leurs explosion en 2007 on pris un tournant commercial.
Créée
le 11 nov. 2018
Critique lue 423 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Holy Hell
Architects fout tellement de rage, tellement d’émotions, dans chacun de ses albums, qu’il m’est difficile de les écouter très longtemps, bien que leur zik me mette en transe. Trop d’intensité, de...
Par
le 10 sept. 2019
2 j'aime
La mort d'un membre fondateur, c'est une étape difficile dans la vie d'un groupe et qui arrive souvent assez tôt malheureusement dans le monde de la musique. On peut donc se demander comment...
Par
le 14 mars 2021
1 j'aime
Une sacrée déception. AOGHAU se répétait déjà pas mal par rapport à Lost Forever//Lost Together, tout en ayant malgré tout son lot de petites tueries. Holy Hell poursuit dans la même direction, mais...
le 22 juil. 2019