Dark Paradise.
Après plusieurs albums et EP aux fortunes diverses, dans lesquels elle développait un univers hybride, à la fois pop, R'N'B, et symphonique, "Honeymoon" semble marquer la maturité de Lana Del Rey...
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le 18 sept. 2015
21 j'aime
Il a pas ce quelque chose d'innovant qu'avait Ultraviolence mais il a l'armature et le rythme solide de Born To Die, doux et lancinant, celui qui laisse couler l'album du début jusqu'à la fin sur un fleuve très rassurant et pourtant si fébrilement pendu à un fil au dessus du vide. Un peu comme la voix de sa chef d'orchestre. D'ailleurs cimer à celui qui a viré toute la couche d'effet vintage moisi qui polluait son précédent album pour laisser vraiment place à sa voix, l'atout majeur de l'album, qui remplace elle-même les (trop) grandes symphonies musicales de ses débuts. Honeymoon, Terrence I love you, God Knows I Tried, Religion, The Blackest Day, 24 et le magnifique bridge de Salvatore, tout est délicat et, même si des fois j'aimerais être sèchement réveillé par la ghetto Lana, à la Off to the races, au lieu de subir les plats réchauffés High By The Beach, Freak et Art Deco, je me dis que rêver doucement haut c'est très bien et c'est surement un bon choix pour une lune de miel.
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le 2 oct. 2015
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