Dani est morte.
Je me suis dit, tiens à part Boomerang, que nous laisse-t-elle en héritage patrimonial ? Je vois bien qu'elle était dans la bande à Gainsbourg, tout ça, les sixties à Saint-Germain des Prés.
Et donc, je me lance dans Horizons Dorés, son dernier album (en réalité, il y en eut peu). C'est musicalement réduit à une guitare serrée et pas grand chose d'autre (ce qui n'est pas un problème en soi), avec des paroles qu'on peut qualifier de sympatoche sur la vie, l'âge et l'amour, avec un peu de recul et d'humour pince sans rire.
Oui.
Mais bon, Dani ne chante pas juste. C'est quand même dommage. C'est presque un témoignage qu'en France (et peut-être ailleurs, mais je ne sais pas), on peut faire un disque uniquement sur un nom, une sorte d'icône sans vraiment de savoir-faire artistique mais avec une image chic, le noir et blanc des 60's parisiennes.