Devant vous, #humanité. Une communication à la limite du ridicule, réclamant au public de "faire monter toutes ces merdes à un million. Sinon pas d'album et vous continuerez à vous taper la merde qu'on vous sert. (trois emojis qui pleurent de rire)". 41 ans passés, et Saez fait la même musique depuis presque 20 ans. Il est ringard depuis 2008. Ce n'est plus un scoop. Je décide de ne pas m'étonner de la régularité de son rythme, qui est le même depuis 20 ans. Je décide de ne plus m'étonner des rimes qu'il utilise, utilise et utilise encore. En petit bonus, les pires phrases typiques du quarantenaire qui faisait des manifs quand il était au lycée, tirées de "Amour Criminel".
Tu peux prendre ma C
Tu pourras bien danser
Tu pourras bien clubber
Maintenant demandons-nous ce qu'on attend de lui. Il n'a jamais chanté entièrement juste dans ses albums. Il parlait d'amour et de société malade. Il parle d'un nouvel amour et de nouvelles maladies. "Un monde qui fait pitié". C'est maladroit mais n'a-t-il pas toujours été maladroit? Soyons sincères, les métaphores ont rarement été très élevées. C'était simple mais c'était joli. Ça a plu comme ça. Je ne lui demanderai pas de faire évoluer son texte. Il ne l'a jamais fait. Cet album, je l'ai écouté en mettant les paroles en dernier plan.
Tu pourras bien danser
Sous coke ou sous MD
Tu pourras bien te foncedé
Ou bien t’faire défoncer
Dans cet album, des instrumentales sont réussies et nouvelles. Des nouveaux synthés, des instruments qu'il n'utilisait pas, j'ai pu être étonnée par la qualité de la musique et du mix. Ca, c'est son nouveau à lui. Il évolue dans son timbre, il teste des nouvelles façons de chanter. C'est léger, mais ça se remarque. La richesse de l'album se situe ici. Je n'attendais rien d'autre de lui.
On pourra bourlinguer
Dans les bars déglingués
On pourra s’dézinguer
Sur le zinc déglingué