Grosse découverte indépendante aux influences variées !

Ah ! Huxwhukw !
Derrière ce nom barbare se cache un album instrumental qui déjà rien que par son nom et son visuel (edit : qui est finalement sur le site) perturbe et, si l'on partage mes goûts, accroche.
Et après lecture de la présentation du groupe qui fait état, je cite, d' "amalgame excentrique de musique enivrante, rythmée, psychédélique, progressive, poly-rythmique et dissonante, qui ravira sans doute les fans de Meshuggah, Mastodon, Botch, The Mars Volta et King Crimson". L'album est gratuit au téléchargement, il ne nous reste plus d'autre solution que d'y jeter une oreille. Et là, c'est la claque.
L'album commence sur des notes plus "post-rock" qu'annoncé, ce qui n'est pas un mal pour ce qui va suivre.
Après un premier morceau d'introduction, les choses sérieuses commencent, Han, le second titre, pose immédiatement l'ambiance plus déstructurée et agressive, s'ensuit un va-et-vient mesuré entre les ambiances relâchées et atmosphérique qui débouchent sur des riffs mathcore lourds et parfois presque angoissants.
Swagger, le troisième morceau, garde bien la pression et nous apporte son lot d'émotion forte par le biais de nombreuses ambiances très léchées et d'une dynamique saisisante pour enfin arriver à Gödel !Xun, montée en puissance préliminaire au morceau suivant : Tui/Tuo.
A partir d'ici l'ambiance générale du groupe se précise et dévoile toute les facettes du quartet australien : en somme, des ambiances atmosphériques léchées et prenante, des montées en puissance orgasmiques, des poly-rythmiques chaotiques, des riffs sales, travaillés, techniques, tantôt rebondis, tantôt mécaniques, ainsi que du groove, toujours plus de groove !
La suite de l'album, loin d'être dénuée d'intérêt, s'avère être une suite de morceaux du même acabit, le tout étant d'une qualité irréprochable je ne peux que vous inviter très vivement à vous pencher sur cette petite perle !