Hyperien

Qu'il est loin le temps où Gesaffelstein était considéré comme le prince dark de la techno, enchaînant uppercut sur uppercut pour une secte totalement conquise.
En changeant de crèmerie pour rejoindre Columbia (comme les grands frères casqués), le lyonnais a visiblement également changé d'angle de tirs, délaissant les ambiances musclées pour aller s'acoquiner avec le monde de la pop. The Weeknd, Pharrell, Haïm viennent donc prêter leurs voix aux productions de Gesa pour un résultat sans pep's ni saveur.
N'étant sans doute pas doté du même flair pop des Daft, il enchaine les pétards mouillés, rattrapé seulement par quelques titres à l'ADN plus naturel pour lui (Reset, Memora). Trop peu cependant pour sauver l'album de l'ennui et de l'accident.