Débuté en couple, terminé après rupture, le processus de création de Iechyd Da a donc été du pain béni pour remplir la bassine à spleen de Bill Ryder-Jones. Le songwritter a pu s'en donner à cœur (pas) joie pour mettre une fois de plus en musique ses idées et trouver la lumière dans la pénombre de ses pensées.
Et le salut ici passe par une orchestration enlevée, venue donner du relief à son pop-folk intimiste. Une belle idée tant les compositions sont soignées et sublimées par ses envolées de cordes, ses chorales d'enfants (We Don't Need Them, Nothing to be Done), même si on suspecte parfois une légère exagération ampoulée dans leurs utilisations pour aller arracher la larmichette à l'auditeur.
Ceci étant, dès lors que les planètes s'alignent, l'album offre de vrais grands moments de musique, imparables, This Can't Go On ou Thankfully for Anthony en étant les meilleurs exemples.