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le 7 mai 2014
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Dire que le vieux death metal addict n'attendait plus rien depuis belle lurette de la bande à Glenn Benton, l'euphémisme était en dessous de la réalité. Quinze années de perdition où Deicide n'était devenu qu'une blague evil. L'un des groupes les plus marquants de la scène US à l'orée des 90's délivrait désormais à rythme régulier des albums poussifs tous dénués d'intérêt (1). Or In the Minds of Evil, leur onzième album, marque une cassure nette et notable. Exit le démonstratif et fatiguant Ralph Santolla, place au nouveau guitariste Kevin Quirion (ex-Order of Ennead et ex-Council of the Fallen, groupe composé du batteur de Deicide, Steve Asheim, CQFD).
Venu en support lors de la tournée précédente, Quirion aura été déterminant pour sinon l'avenir, du moins le présent de Deicide. Un sang frais mis à profit puisque le guitariste a (co-)écrit quasiment l'intégralité du nouvel album. Un retour de flammes (de l'enfer) où l'on retrouve le groupe floridien tel qu'on l'avait laissé depuis Serpents of the Light (1997) : massif, blasphématoire, et surtout efficace. Véritable bond dans le temps, In the Minds of Evil ne se démarque pas des classiques que sont devenus le premier album éponyme ou Legion. Qu'importe si la production peut sembler pour le coup trop sobre et Benton un peu en retrait. In the Minds of Evil marque le véritable retour (2) de cette formation old school au groove incandescent. Oui Satan aussi peut faire des miracles. Étonnant, non ?
http://www.therockyhorrorcriticshow.com/2013/12/cronico-ristretto-melvins-tres-cabrones.html
(1) Et ceci en dépit du schisme Hoffmanien et le départ des deux frangins qui (du moins sur la papier) pouvait augurer un regain d'inspiration. Las.
(2) Contrairement à la baudruche The Stench of Redemption, premier album post-Hoffmanien signé sur Earache records.
Créée
le 25 déc. 2013
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