Vince screwed Vince
J’avais l'impression avant mon visionnage de cette série qu’on en apprendrait très peu sur Vincent Kennedy McMahon car les documentaires (professionnels et amateurs) qui ont été réalisés dans les...
le 27 sept. 2024
7 j'aime
En 1993, pendant que le heavy metal se cherchait, que Michael Kiske quittait Helloween et que Bruce Dickinson plaquait la Vierge de Fer, King Diamond lui, retrouvait à notre grande joie, Mercyful Fate.
Par contre, il était bien normal de ce demander si Mercyful Fate (maintenant sur Metal Blade) était pour nous désappointer en ce qui concerne leur troisième album, puisque celui-ci succède aux légendaires Melissa et Don't Break The Oath. Après tout, nous sommes dans une nouvelle décennie et le metal (enfin, la musique en général) a incroyablement changé pendant ces neuf années qui séparent le parfait (ou presque) deuxième disque de MF et In The Shadow.
Et je vous assure tout de suite que cette inquiétude n'a pas sa raison d'être. Ce matériel est aussi respectable que celui de leurs premiers opus de 83 et 84, car les ingrédients des deux productions précédentes sont toujours en vigueur ici. La fureur lugubre du Roi de Carreau est toujours aussi identifiable. Son chant unique qui ne peut laisser indifférent (on aime ou on déteste) et les chansons, légèrement plus complexes dans leurs compositions, sont toujours funèbres, heavy et accompagnées par des accords puissants du combo Denner/Shermann. En revanche, en ce qui concerne l’atmosphère, j'ai eu l'impression que celle-ci ressemblait beaucoup plus à celle des albums solos du King (surtout à The Eye). Ce qui est loin d'être une mauvaise chose. On s'éloigne lentement de l'ambiance satanique des deux albums de la première moitié des années 80.
Pas seulement une, mais deux surprises nous attendent à la fin de l'album. Tout d'abord, le morceau Is That You, Melissa? avec sa magnifique et mémorable mélodie, qui est la suite de la grandiose pièce Melissa sur l'album du même nom. Une des meilleures chansons des années 90 de ce maintenant légendaire groupe. Et pour finir, le «remake» d'une des premières compositions de la formation: Return Of The Vampire, avec attention! le batteur de Metallica, Lars Ulrich aux baguettes. Son style est reconnaissable dès les premières secondes et procure une certaine puissance au morceau comparé à l'originel. Cette-ci (la version original) se trouve sur la compilation du même nom, de tounes inédites sortie un an auparavant.
En résumé, j'ai bien l'impression que ce In The Shadow est finalement leur premier ou deuxième meilleur album studio des années 90. Il est, à l'évidence même, une bonne suite de leurs deux rondelles précédentes. Et en plus d'être différent, il est tout de même excellent! Mercyful Fate sortira encore quatre albums de grande qualité succédant à celui-ci. Et depuis, le silence total...
Allez, un petit dernier avant de devenir trop vieux!
Créée
le 16 janv. 2018
Critique lue 183 fois
3 j'aime
3 commentaires
Du même critique
J’avais l'impression avant mon visionnage de cette série qu’on en apprendrait très peu sur Vincent Kennedy McMahon car les documentaires (professionnels et amateurs) qui ont été réalisés dans les...
le 27 sept. 2024
7 j'aime
Parmi les fans, il y a ce débat sur quel est le meilleur album des Red Hot Chili Peppers entre Blood Sugar Sex Magic qui manque de sucre et Carlifornication qui manque de poivre. Or, pendant ce...
le 19 août 2024
7 j'aime
Le petit homme vêtu en noir est sa mémoire… sa folie... son imagination...Une poésie abstruse… contemporaine…Un film pour ceux qui n'ont pas besoin d'être nourri à la cuillère...Oh, et… Patricia...
le 26 janv. 2022
5 j'aime
2