Me voici à penser à ce fichu troisième album du groupe de Birmingham, celui de l’incompréhension pour beaucoup, mais qui reste rétrospectivement, et cela reste mon avis, leur création la plus originale.
In this light and on this evening rompt avec le rock inspiré des deux précédents albums, un soupçon de pop british avec de la belle guitare et une voix percutante, faisant passer pleins d’émotions qui font se hérisser le poil. Là, les guitares et la voix sont bien là, mais il y a également des arrangements électroniques et… du synthétiseur! Oui, la terrible polémique du seventh son of the seventh son d’Iron maiden qui revient, violente, cruelle et… Oui en fait non, et pour ma part, j’ai toujours beaucoup aimé cet album de Maiden – Oui, je suis un fou, j’ai peur de rien – mais passons. Sorti en 2009, l’album cartonne comme les autres, et surprend finalement plus les critiques « professionnels » que le public qui est là pour la tournée mondiale qui suit. Pour moi, ce troisième album de the Editors, déjà, me permet de les distinguer des Stereophonics et autres Bloc party, tous très bons, mais qui tout de même se ressemblent vraiment beaucoup. Mais surtout apporte beaucoup de profondeur à des textes déjà intéressants, mais qui ici prennent une saveur plus dur, plus froide. Le titre tubesque est Papillon, en vidéo ci-dessous, mais l’on peut également retenir un You don’t know love qui fait passer beaucoup de choses grâce à son clip refnien. L’ensemble fait très 80’s, et un like treasure se danserait sans problème avec une veste aux épaulettes extra-large, avec des couleurs flashy et une coupe de veuch d’alors.
Pour ma part, je me sens bien en écoutant cet album, qui en effet me ramène dans ma tendre enfance, lorsque j’entendais de belles choses froides, pop, british souvent – Et je ne parle pas de Samantha Fox… aaah… Sam… – non, je parle de Roxy music et consorts, qui ont laissé une trace indélébile dans le rock, et que je retrouve toujours avec bonheur dans ce In this light and on this evening.