A l'occasion de la sortie de son dernier opus, Kamikaze, j'ai voulu faire une rétrospective sur un de mes artistes préférés, euh non mon rappeur préféré ainsi qu'un des artistes qui m'a le plus inspiré, j'ai nommé Marshall Mathers alias Eminem.
A l'époque, le petit blanc complètement inconnu de Detroit commençait à se faire un nom dans les rap battles et arrive à passer un deal avec les frères Bass, avec qui il travaillera durant toute sa carrière après, pour faire un album de rap plutôt très cheap au niveau de la qualité.
Malgré la faible qualité de la production et des beats et la plupart des sons qui sont encore peu travaillés, il reste le monumental Infinite, qui se réécoute comme un morceau d'une autre époque.
Infinite, c'est le seul son qui permet de faire comprendre aux producteurs mais aussi à Marshall lui- même qu'il a un énorme potentiel.
Infinite, c'est le son brut, de street, du rap des années 90 qui venait des battles. Hardcore et découpé de mélodies mais aussi de quelques morceaux plutôt sympathiques, Infinite est un bon petit album attachant et sans prétentions mais qui était relativement faible. Il fut un énorme échec commercial à sa sortie avec seulement 1000 copies, alors qu'Eminem croyait sincèrement qu'il allait lui permettre de devenir un des rappeurs les plus en vue de sa ville.
Eminem va alors tomber en dépression, tenter de se suicider, enchaîner les jobs pourris, manque d'argent et se fait virer de chez lui. Dans cette vie de malheur, il continue quand même sa passion pour la musique et le rap, qui va l'emmener loin, très loin dans les raps olympics de 1997, où il finira 2e, et où la légende dira qu'il donnera sa cassette à un stagiare d'Interscope, et par chance Jimmy Iovine et un certain Dr Dre tombera dessus...