C'est l'album qui m'a fait re-découvrir l'électro.
Il y a des jours comme ça, où l'on décide de lancer un album aléatoire parmi une sélection d'artistes similaires à ceux que l'on a l'habitude d'écouter. ISM fait parti de ces perles que j'ai voulu écouter machinalement, en faisant autre chose. Et on commence très fort. Une mélodie boisée qui vient de loin, nacrée d'une réverbération agréable, et qui monte en puissance doucement. Quand soudain j'assiste à une tempête dans mes oreilles. Un drop inattendu, une mélodie géniale. Et c'est l'essence de presque tout l'album : des sonorités très peu conventionnelles par rapport à ce que j'avais l'habitude d'écouter, et des mélodies puissantes et que l'on sent nées d'une imagination hors du commun.
Je conseillerais cet album à quiconque veut du nouveau, du détachement, de l'émotion et de la puissance dans ce qu'il écoute.
Surtout, ne négligez pas le dernier morceau de l'album : ISM. Une vraie symphonie électronique.
A noter également que c'est Savant lui-même qui a conçu l'artwork de la pochette. Ce n'est pas sans rappeler à quel point son génie créatif ne passe pas uniquement par ses oreilles.
Un bémol sur certains morceaux de l'album tels que Outfox ou Syko, qui pour ma part ne reflètent pas assez le message livré par les autres titres. Bien sûr, Savant étant un artiste qui se renouvelle de jour en jour (au sens propre), il est normal que la couleur des titres puissent variée radicalement. C'est d'ailleurs extrêmement notable d'un album à l'autre.