Isolation
7.3
Isolation

Album de Kali Uchis (2018)

4ans, cela faisait désormais 4ans que j'attendais cet album, et je suis tout sauf déçu. La voyant évoluer depuis ses débuts avec Druken Babble sa première mixtape, puis Por Vida sa seconde mixtape qui m'a définitivement fait rentrer dans son monde si onirique dont elle seule connaît le secret et enfin ce première album, qui est assez différent de ce qui se fait dans l'industrie musicale en ce moment. Tout au long de cet album, on suit une sorte de fil conducteur, qui va nous mener à la Kali Uchis d'aujourd'hui. Parlant de sa vie, en passant par son adolescence, ses disputes, ses déceptions amoureuses, elle évoque tout ses problèmes, qui l'ont fait grandir jusqu'à aujourd'hui, qui ont nourri cet album, et qui ont fait passer cette jeune femme débarquant dans l'industrie musicale à seulement 18ans à celle que l'on connaît aujourd'hui. En tant que fan, je ne peux qu'exprimer mon admiration face à cette oeuvre musicale que j'attends depuis si longtemps, et je ne peux avoir un avis très objectif, mais pour moi, c'est avant tout une sorte de "journal intime" (de ses propres dires, et je le ressens de la même façon) qui se veut ode à toutes celles et ceux qui se sentent ou se sont sentis un jour délaissés, rejetés, perdus et qui vous entraîne sans vous en rendre compte vers une forme de liberté dont vous ignoriez totalement l'existence jusqu'à maintenant. Elle veut vous faire aller mieux et vous le fait savoir. Cet album est rempli de douceur, de mélancolie, poussées à leurs paroxysmes, avec des sons qui ne sont pas sans rappeler les années 70 et 80 mais aussi avec des sonorités plus RnB ou Regaetton, où elle ne manque pas de revenir à ses origines colombiennes. Et c'est tant mieux. Sans parler des nombreuses collaborations dans l'album tel que la rappeuse BIA dans l'envoûtant "Miami", de Steve Lacy dans le très prenant "Just a stranger", de Jorja Smith qu'on ne présente plus dans "Tyrant", de la présence de Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz dans "In my dreams", de la prod' de Thundercat dans le très soul "Body Language" ou encore la présence de Kevin Parker, du groupe Tame Impala sur "Tomorrow", et j'en passe (Tyler the creator, Bootsy Collins, Reykon..). Les featurings et la production sur cet album sont juste incroyable. Cet album est une pépite à mes yeux. Bienvenue dans le monde de Kali Uchis.

Simoooooon
10
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le 6 avr. 2018

Modifiée

le 6 avr. 2018

Critique lue 605 fois

11 j'aime

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