TRANS MISSION RÉUSSIE
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Otoboke Beaver est un groupe japonais formé en 2009 à Kyoto. Quatre femmes le composent sous une forme classique (batteuse, bassiste, guitariste, chanteuse).
Voilà, on s’endort déjà à la lecture de ces quelques mots.
Attendez la suite.
Le groupe propose un mélange de punk hardcore, flirte parfois avec le grindcore, surfe sur du garage rock avec un son live et sec. Oui tout ça. C’est saccadé, sale et bien interprété, plutôt du genre à attaquer le temps qu’être au fond à roupiller. Les voix hurlées à bout de souffle se mélangent, les plans s'enchaînent avec des transitions franches, ça sent l’urgence et l’excitation de faire.
Avec un look très propret tendance J-Pop, leurs concerts et clips donnent l’impression de regarder l’ensemble sous acide. Elles ne semblent s’interdire pas grand-chose, traduisent le monde qui les entoure avec une fraîcheur et une liberté qui réveillent l’auditeur gavé de musique depuis plusieurs décennies que je suis.
La porte d’entrée pour aborder le groupe est le disque ‘Itekoma Hits’ (27 minutes, 14 titres). Il compile plusieurs single et Eps mais reste cohérent tout en étant épileptique, fleurant bon le pétage de plomb permanent.
Dans un mélange de genres ultra balisés, elles ont une écriture frénétique et vivifiante.
Je vous invite à voir et écouter le clip de « Don't Light My Fire ». La meilleure vidéo tournée dans un local de répétition ever : https://cutt.ly/AELCxLL
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Créée
le 5 oct. 2021
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