Rouhnaa : Maître des zones grises

En début d’année, ce projet trônait à la première place de mes écoutes, et qu’est-ce qu’il est fort. Rouhnaa s’impose comme l’un des meilleurs dans son domaine, explorant la froideur avec une précision et sonore inégalée.

Rouhnaa nous plonge dans un univers à la fois introspectif et émouvant, où l’amour, les regrets, et les luttes personnelles se confrontent. Chaque morceau résonne avec une profondeur émotionnelle et une tristesse palpable, amplifiée par son écriture de qualité.

Malgré sa lourdeur émotionnelle, l’album laisse entrevoir une lumière vers la fin :

Des doses d’espoir, Une reconnaissance envers les personnes qui comptent réellement pour lui et l’amour de ces proches. Rouhnaa semble accepter la complexité de son existence, trouvant un équilibre dans les relations et les valeurs qui importent vraiment.

« C’est pas blanc, c’est pas noir, c’est très souvent gris. ». Rouhnaa excelle à capturer les nuances entre le bien et le mal, le blanc et le noir. « Dans le gris, il n'y a pas de bien, de pire, il y a le rien. »

Décrire cet album en quelques mots est une tâche difficile tant l’univers de Rouhnaa est riche et nuancé. Chaque écoute dévoile de nouvelles couches de son art, confirmant son statut d’artiste unique et de haut niveau. Un projet qui, consommé avec modération, me laisse toujours un impact inégalable.

Mes sons préférés : MOOD 0, Brutal, Kontakt, Walll, Gris Tanger