Oui, c'est le vent. Sauf à bien connaître la musique japonaise, ce qui n'est pas mon cas, à aborder autrement cette incroyable galette, on ne pourrait rien en entendre de la subtilité du jeu et des moments. Je suis incapable de _comprendre_ comment cette musique est pensée. Je n'en saisis que peu du rythme, de la mélodie, de la texturation du son tout pénétré de silence. Mais c'est une grande et profonde résonance, battement ou souffle qui va sans faire question, une vérité qu'il aura fallu une grande pratique sans doute pour incarner à ce point d'évidence. Assurément déconcertant pour des oreilles d'Occidental, je ne garantis pas qu'on y adhère.