Porté par une basse langoureuse et rythmée, on découvre une Joan Baez électro. L’album parle d’une nostalgie, d’une déception amoureuse, du temps qui passe. Tout cela conté par une voix grave, suave, et nonchalante, flirtant délicatement avec les limites de la beauté.
« Je sais pas si ça va », est martelé dès le premier morceau donnant parfaitement le ton de l’album. On sent l’artiste blessée par les critiques violentes et injustes des réseau sociaux. On la sent aussi capable de saboter son bonheur, avec un morceau comme « Je me connais ». On l’imagine entre deux périodes de sa vie « J’suis pas non plus une enfant, Et encore moins une maman ». Et on ressent à travers toutes les chansons, les fêlures d’une femme de son âge. On la pense aimante, amoureuse, revancharde et susceptible.
Musicalement, tout est beau, le piano mixé très finement, accompagne parfaitement la mélancolie, et les chœurs réalisés par elle-même nous enchante. La basse et la batterie nous accompagne dans chaque moment de rébellion, de colère, rendant plus fort ces instants.
Cet album m’a vraiment plu, ne pouvant empêcher mes épaules de bouger et mon esprit de ressentir une douce nostalgie.