The Drums/Jonny, quand nom d'artiste et nom d'album ne font finalement qu'un, Pierce portant encore fièrement l'étendard de son groupe devenu solo. L'ambiance surf-rock n'a pas bougé d'un iota, seul l'esprit solaire a petit à petit fait place à l'été indien, le spleen et les névroses de son auteur venant contrebalancer la jovialité musicale.
La déclinaison est une nouvelle fois infinie, on retrouve la même recette, les mêmes effets, pas réellement de surprise mais l'efficacité demeure redoutable avec cette facilité à mettre en tête une mélodie ou un refrain, à délivrer un mood positif et festif de façade derrière l'écriture plus amère, une ambivalence maison qui parvient à garder sa fraicheur dans le temps.