Que serait le Hard Rock sans KISS ? Dire que j'ai découvert le groupe par l'intermédiaire d'une pub où l'on voyait un petit quatuor de marginaux maquillés en train de se produire dans le New York de 1973 tout en faisant la manche. Et le spot nous faisait croire que c'était grâce à la bouteille de Coca-Cola que le Bisou est devenu ce qu'il est aujourd'hui (poignants souvenirs de jeunesse)... Hum. J'aurais aimé voir la tête de Paul Stanley et Gene Simmons quand ils ont vu ce spot...
Leur premier album éponyme qui sort l'année suivante contient pléthore de tubes mythiques, à commencer par Strutter, standard rock'n'roll par excellence, Deuce au riff mémorable, l'ode à la bouteille qu'est Cold Gin avec son solo amusant et surtout le fameux Black Diamond par Peter Criss (un batteur que j'ai toujours eu du mal à apprécier au détriment d'Eric Carr), avec son final dantesque que j'ai toujours adoré. Pour le reste, me dires-vous ? Que du bon, ou presque : Nothin' To Lose, Let Me Know ou Kissin' Time sont sympathiques et l'instrumental Love Theme For Kiss est bien mais pas transcendant pour un rond. Firehouse et 100,000 Years sont en revanche très réussies.
Kiss par KISS contient tous les ingrédients nécessaires à un classique du Hard Rock, et c'est compréhensible car la majorité des morceaux sont devenus des classiques intemporels. Et puis merde, c'est quand même 100 % rock'n'roll et c'est tout ce que j'aime (non non, pas de pub).