Behind the scenes
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2 ans après nous avoir fait découvrir son univers, notre joyeuse bande de troubadours est de retour avec un album live.
C'est malheureusement beaucoup moins glorieux.
Dans ma critique précédente, j'y ventais les mérites aussi bien des voix des 2 chanteurs séparément que la voix créée ensemble lorsqu'elles sont à l'unisson. Avec le recul, les petits effets sonores avaient vraiment leur intérêt et participaient énormément à l'atmosphère qui s'en dégage.
Le démarrage de l'album avec Slow and Steady, titre très calme, a de quoi décontenancer. Le ton est donné: nous ne sommes plus à festoyer dans un banquet où il faut se faire entendre, mais à la fin d'une veillée au feu de bois, les moins nocturnes sont déjà partis se coucher et il ne faut pas les empêcher de dormir.
La voix de Nanna Bryndís Hilmarsdóttir est tout en retenue, bridée, tantôt étouffée, par les chœurs ou par les instrumentaux, tantôt trop mijaurée à mon grand désarroi. Le trac en public? La voix fatiguée? Une économie de voix pour enchainer les concerts? Peur de perdre le contrôle? Micro mal réglé? Manque de mana? Toutes les hypothèses sont possibles. Cela dit, certaines incantations nécessitent de la voix. Le sort d'enchantement lié à la notoriété du groupe est bien vite rompu faute de puissance. Il n'y a qu'à s'écouter à la suite les versions live et studio de King and Lionheart pour s'en convaincre. Pourtant elle semblait si naturelle, sans pousser à son paroxysme pour autant et tout en douceur. On retrouve ce symptôme sur à peu près toutes les pistes, et ça peut même devenir dérangeant sur les plus connues comme Dirty Paws et Little Talks quand on connait les versions "originales".
La magie s'est en grande partie envolée.
En contrepartie, Ragnar Þórhallsson, lui, a décidé de tout donner. Ça fonctionne à peu près. Au prix d'un effort qu'on imagine incommensurable, il parvient à donner le change. On le sent forcer et faire tout son possible pour atteindre son timbre de voix si appréciable (qui ressort particulièrement bien sur Skeletons) mais qui a du mal à monter. Sa voix s’enraille d'ailleurs par moment comme dans Moutain Sound au début de l'album mais encore plus sur Six Weeks qui le clôture.
L'alchimie entre les 2 chanteurs est toujours au RDV. Ils parviennent toujours à nous transmettre leur passion et des mélodies que seuls les ménestrels savent créer.
Malheureusement, c'est beaucoup moins bon que le premier album et avec 7 pistes uniquement, c'est également beaucoup plus court.
En conclusion, je dirais que ça se laisse écouter (distraitement), que ce n'est pas mauvais mais que ce n'est pas une performance non plus. Sans les artifices du studio, le charme est rompu.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes écoutes 2019 et Les meilleurs albums de 2013
Créée
le 17 oct. 2019
Critique lue 54 fois
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