Live Shit: Binge & Purge...and Fuck.
Bien que le contenu soit bien réparti sur trois disques, y a quand même des soucis de forme(s).
Primo, faut déjà se coltiner les 3h de musique proposée. Je dis bien "proposée" car on peut facilement enlever 1h de sons, de bruits, qui ne servent AB-SO-LU-MENT à rien ! La plupart du temps (quand ce n'est pas TOUT le temps), James Hetfield s'adresse au public mexicain en incluant ou ponctuant ses phrases avec "fuck" ou des trucs dans l'genre.
Précision: - ne vous fiez pas aux 19 minutes des Solos (bass/guitar)
- ne vous fiez pas aux 18 minutes de Seek & Destroy
- ne vous fiez pas aux 10 minutes de One
- ne vous fiez pas non plus aux autres longues pistes car celles-ci sont truffées de bla-bla mais en aucune manière de musique, encore moins de performance live inédite avec des ajouts, des changements ou je-ne-sais quelle(s) variation(s) des albums desquels elles s'insèrent.
Comme dirait l'autre, les gars font leur boulot sur scène. Rien à dire là-dessus mais bon avoir une grande gueule et rajouter des choses inutiles, des riffs de chansons d'autres groupes, des breaks entre deux titres, des insultes à-tout-va, on sent que le père Hetfield n'a pas bu que de l'eau à la mi-temps.
Finalement aucune réelle surprise n'attend l'auditeur dans Live Shit: Binge & Purge. La perf' est honorable, certes, mais Hetfield est saoulant et pathétique à certains moments...déjà en 1993 !
Un tout petit 6* pour moi...