HouseCels part 1

Tout d'abord, je tiens à exprimer rapidement ma relation avec Parcels. Jusqu'à encore l'été de cette même année, ce groupe m'était tout bonnement inconnu. En effet, je ne m'étais guère intéressé au genre électro funk, mes canaux auditifs ayant été martelés de poésie slamesques en tout genre, de funk me renvoyant tout droit dans les tréfonds d'une époque où y vivre était un paradis selon les dires de quelques uns, et d'un jazz aphrodisiaque, qui me transcendait tellement puissamment que mon esprit divaguait dans un calme olympien. Mais voilà que cet été, j'ai découvert ce doux mélange qu'est l'électro, style qui m'était assez lointain, dont les idées me provenant étaient une musique plus froide, et la funk, entraînante et dansante. Bon... On arrête les conneries j'ai plus d'inspi.

C'est bien simple j'ai découvert cette dinguerie grâce à l'immense Banger live vol 1, que je recommande à tout fan de musique, tant la beauté et les émotions que l'on ressent nous touchent réellement. Nous n'allons pas parler de ce bijoux, mais bien ici du vol 2, qui en vaut aussi la peine !

Dans une ambiance plus house, ce petit groupe foufou parvient à maîtriser son sujet. Il réussit à très bien équilibrer la nouveauté de ces sons, pouvant au premier abord paraître plus générique, plus typé musique de soirée banale, avec la marque du fabrique du groupe : l'émotion puissante dans une homogénéité, où les transitions semblent disparaître, et où le temps semble se dissoudre. On se retrouve donc embarqué dans ce voyage sans voir l'heure defilée, dans un univers nocturne où toutes nos peurs, nos joies, nos désirs et nos plaisirs se mélangent dans un délicieux délire entrainant et psychédélique !