Après que le soleil ait frappé, voilà la vie qui commence!
Phrase pourrie destinée à prouver que Living things ne renie en rien A thousand suns, même si Chester a cette fois décidé de moins hurler et de moins rajouter de voix off déformées par ordi.
Bien que j'ai adoré le précédent opus (Blackout est après tout une pure tuerie), je me suis jetée sur Living things dès sa sortie, grâce à Burn it down, faut bien l'avouer, qui est une pub à ciel ouvert.
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Lost in the echo, le premier single de l'album, est déjà assez puissant pour donner des envies de meurtre (moi, Linkin Park, ça me donne toujours envie d'aller tuer les gens cons). Suivi par ma chouchoute du moment, In my remains, puis donc Burn it down, remisé en troisième position pour bien prouver que c'est pas la chanson-phare pour autant.
Lies misery greed, là, renoue avec ce que Chester préfère depuis Given up, c'est-à-dire donc hurler, à tel point qu'on ignore comment ses cordes vocales sont toujours vivantes.
I'll be gone m'a très fort fait penser à New divide dans son intro comme dans son solo de guitare. Un ptit clin d'oeil pas forcément voulu, j'en sais rien, à la BO de Transformers (nan, j'aime pas le film, mais l'OST est canon).
Castle of glass n'est pas la meilleure, tout comme Victimized (qui donne en effet envie de sacrifier des je-ne-sais-quoi pour recouvrer l'usage de ses tympans).
Roads untraveled est probablement la plus belle niveau ballade. C'est la plus calme de l'album, la plus poétique au niveau du texte, bref, un bijou presque aussi canon que Shadow of the day.
Skin to bone, c'est ma deuxième préférée. Faut écouter les paroles, c'est juste du pur génie.
Until it breaks ne restera pas dans les annales, mais elle fait une bonne transition entre le début de Living things et son dénouement.
Dénouement tout en notes suggérées et moi j'en peux plus d'écouter Tinfoil/Powerless. Certainement celle que la majorité des gens considéreront comme la plus belle de cet opus, et pas sans raison. Une fin d'album qui donne envie de le réécouter.
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Après Meteora, c'est vrai qu'on pouvait se demander si le niveau des LP avait atteint là son paroxysme. Minutes to midnight, bien que puissant, n'était pas monté au niveau de son prédécesseur, prouvant donc que Breaking the habit et autres From the inside n'avait pas encore trouvé leurs remplaçants. Avec A thousand suns, c'était déjà chose faite. Blackout donc, puissante au possible, ainsi que ses petites soeurs Catalyst et The Messenger auront gagné la palme d'envoi de frissons.
Living things, bien que ne surpassant pas le précédent, l'égale, et ce serait une bêtise de dire du mal de cet album.
Chester Bennington, Mike Shinoda, je vous tire mon chapeau. Linkin Park n'est pas prêt de mourir, et c'est tant mieux!