Love in Us All par Lawliet
Pas un mauvais album en soi, mais une régression à l'aune de la carrière de Sanders. Quand on a connu les expérimentations poussées et avant-gardistes qui étaient les siennes quelques années auparavant, on ne peut que s'étonner qu'il retombe dans un hard-bop vaguement élaboré. On y retrouve toujours une certaine complexité compositionnelle propre au saxophoniste, mais on ne peut s'empêcher d'être déçu de l'ensemble. Sorti dix ans plus tôt, cet album eut été révolutionnaire ; en 1974, il passe inaperçu.