Love Letters
6.4
Love Letters

Album de Metronomy (2014)

Les premières notes retentissent à peine que le monde se bouscule autours de nous. Comme dans Inception, le sol se dérobe sous nos pieds pour nous transporter dans nos souvenirs. Un flash back jaunis par le temps, une nostalgie chaude nous enveloppe, un songe d’une nuit d’été, les cheveux aux vents, le ciel parsemé d’étoiles et une force inhumaine qui nous traverse. On a tous ce souvenir au fond de nous. Cette nostalgie du temps perdu, pas oublié, regretté. Car c’est cela Metronomy, un album nostalgique, mélancolique. The Upsetter résonne et on est emporté. Celle-ci sonne comme un amour déchu, elle nous transperce de part en part, les sentiments que l’ont ressent lors d’une rupture douloureuse sont exactement retranscrit. En fait tel est l’album. Une balade dans nos vie. Dans notre histoire. Une complète introspection. Chaque chanson peut être affilié à un moment de notre vie. Il transpire la mélancolie. Il respire le passé. Après une telle écoute on se sent vidé mais comblé. Pour certain, l’album est “plat”, mais n’ont-il juste pas su capter leurs souvenirs ? C’est en jonglant entre la tristesse et les joyeuses après-midi de printemps avec la magique Love Letters, en jouant entre musique expérimentale et clavecin, en réussissant à capter le plus profond de leurs auditeurs que Metronomy nous charme. Nous sommes les serpents et plus rien ne peut nous détacher de la musique de nos charmeurs. C’est un monde à part, une écoute cérébral qui nous fait réfléchir. La plume de Joseph Mount est celle d’un génie et ces anglais n’ont pas finis de nous remuer le ciel et la terre de nos fondations intérieures.
Cocrodile
9
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le 8 nov. 2014

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