En 1995, le heavy metal mélodique ne survit plus qu'au Japon et en Allemagne, les ventes du maître Malmsteen se cassent la gueule mais le bougre insiste avec un album dans la lignée de The Seventh Sign mais dans une veine encore plus heavy metal classique, la production signée Chris Transgarides (qui a produit le fameux Painkiller de Judas Priest) y est sans doute pour quelque chose. Toujours est-il que la mode de l'époque est au grunge, au rap-metal et à l'arrivée du néo-metal, Malmsteen était pour les fans de metal mélodique une des dernières lueurs dans un ciel bien sombre et Magum Opus un disque incroyablement réconfortant même si dans le fond et maglré quelques bonnes idées, il fixait le personnage dans une sorte de redite qui n'était acceptée que pour les Motörhead et autres AC/DC. 2 décennies après, Magnum Opus reste un bon disque d'Yngwie Malmsteen avec des titres solides et un son parfait, je lui reprocherais peut-être un manque de morceaux vraiment phares comme son prédécesseur mais contrebalancé par des morceaux souvent techniques, voire progressif sur certain point qui auront influencé pas mal de groupes de metal progressif néoclassiques: Symphony X ou Kenziner par exemple.
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