Il faut voir « March of the Saint » non comme un coup de maître mais comme un début encourageant avec un ensemble toutefois très inégal, imparfait et bien tâtonnant comme en témoignent les quelques tentatives maladroites de John Bush pour chanter dans les aigus pour singer les ténors de l'époque officiant dans ce style de musique (Rob Halford ou King Diamond).
On sera peut être aussi séduit par l’aspect témoignage historique d’une époque ou le look heavy metal à cheveux longs, blousons de cuirs et chaînes de moto était à la mode et incarnait une sorte de rébellion prenant le relais de l’essoufflement du mouvement punk tout en incorporant des références évidentes aux gangs de motards des années 50.
Néanmoins, à mes yeux « March of the saint » est pour moi l’album le plus fragile et le moins abouti de nos saints en armure californiens.
Critiquecompletesurmonblog