Après un Aphelion ayant laissé entrapercevoir la possibilité d’un Leprous pas aussi infaillible qu’on le croyait jusqu’alors, on était prêt à se résigner à ce que les Norvégiens commettent des albums seulement bons – mais non plus géniaux, désormais. Sauf que Melodies of Atonement redonne des arguments à ceux qui n’ont jamais cessé de croire. Classe incroyable, mélodies éblouissantes, maîtrise incomparable du rythme, des contrastes et des émotions : tant de talent permet d’oublier une fois de plus la tendance éternelle d’Einar à se gratouiller le nombril sous les spotlights en poussant des couinements aigus. Sur le papier, on (je !) devrait détester. Mais ainsi que ce fut le cas avec nombres des albums précédents, on (je !) succombe à nouveau à la magie leproussienne…
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