Le ton est directement donné avec le morceau d'ouverture : "Suprise Party". Les claviers pimpés ont remplacé pour une bonne partie les guitares, les textes enchaînent les rimes riches et les rapprochements sémantiques vides de sens et de poésie. Jusqu'ici, pourtant, ça va pas si mal. Dès le second titre, on comprend que l'album sera pénible. "Bosphore" pourrait être un morceau tiré de l'album tektonik de Mylène Farmer tandis que "Verticool" nous évoque une reprise francophone d'un pauvre titre de Bloc Party. "Tendresse" tente d'intégrer des influences electronica et c'est particulièrement lourdingue, tout comme le refrain dégoulinant de "Evidence".