10 années séparent 613, le premier album de Chapelier Fou, sorti chez Ici d’ailleurs et ce Méridiens toujours sur le label nancéien.
10 années à suivre le messin et son violon à travers des albums constitués bien souvent d’une musique electronica très nuancée à laquelle les sonorités du violon donnent toute sa particularité.
Là, plus que jamais, on pense à des gens comme Amon Tobin ou Plaid avec cette forme musical très poétique où les mélodies légères se mêlent parfaitement aux sonorités électroniques de toutes sortes, aux breakbeats, dans un enchevêtrement de notes très dense, parfois même assez étourdissant. Et cette forme d’étourdissement qui finit par vous emporter, vous faire valser au son de ces musiques parfois aux ambiances très cinématographiques comme L’austère nuit d’Uqbar ou encore La vie de Cocagne ou le superbe final que constitue Everest Trail. Un sommet de l’album, il va sans dire.
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