Au sommet du succès.
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le 28 sept. 2014
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Oh oui je sais, ce n’est pas le dernier album du moment, le machin top branchouille, le truc trop mortel, non, Misplaced childhood, c’est bien un vieil album de l’excellent groupe Marillion, datant de 1985. En fait ce fut ma première k7 (une technologie que toi, le jeune, tu ne peux même concevoir) de ce groupe, et ce fut un coup de cœur éternel, oui, rien que ça!
Sortit après Fugazi – une référence pour qui aime Marillion, et la bonne musique en générale – Misplaced childhood est en fait plutôt étonnant car en partant du thème de l’enfance pris avec un angle mélancolique et un peu gloomy, l’album m’a toujours semblé à part dans la vaste discographie du groupe. La première fois que je l’ai écouté, c’était une surprise de découvrir un enchaînement sans interruption de titres, sans blancs entre eux, comme si l’album ne comptait qu’un titre de quarante minutes… Oui, ça peut paraître long, mais là non pas du tout, déjà car c’est Marillion, et donc ce n’est jamais long, et puis parce que même si à l’époque je n’étais pas le superbe bilingue de maintenant, je comprenais que Fish, le chanteur de l’époque, me racontait une belle histoire, un poil triste il faut le reconnaître, mais tout de même, une belle histoire avec des morceaux de médiéval fantastique dedans. Marillion est en effet un tronquage de Silmarillion, le bouquin du Môssieur.
Outre le côté sentimental, car mes parents me l’avait offert en même temps qu’une pile de récits complets Marvel et autres éditions Lug, dans ma bouquinerie de l’époque, cet album reste encore parmi ceux que je peux écouter sans jamais me lasser. J’avoue que je préfère nettement la période Steve Hoggart, et plus particulièrement ce que le groupe fait depuis qu’il est en autofinancement, depuis 1997, et donc totalement indépendant. Mais Misplaced childhood est pour moi un album vraiment marquant, plein de nappes de synthés et d’envolées de guitares classieuses, un style qui perdure malgré tout dans le genre néo-prog, sans toutefois (en toute objectivité bien entendu) trouver son égal.
Créée
le 12 janv. 2024
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