Vous l’aurez compris, si j’avais émis quelques réserves sur le « unplugged » de Nirvana, il m’est impossible de ne pas considérer celui d’Alice in Chains comme un chef d’œuvre.
Bien sur il y a la qualité des morceaux, mais la valeur de ce disque provient surtout de la double interprétation Cantrell/Staley et de l’émotion directe, intense, sans artifice, ni théâtralité de ce dernier qui était de toute façon au bout du rouleau à ce moment la.
Ce concert appartient donc à la catégorie des disques à écouter chez soi le soir, toutes lumière éteintes, la gorge serrée, les yeux humides parfois, en méditant sur le coté cruel de la vie qui arracha au monde un talent tel que celui de Layne Staley.
Il est étonnant de constater que souvent les plus grands artistes sont souvent des gens torturés, fragiles, très mal dans leur peau à la vie généralement brève et à la destinée tragique.
Comme il est dit dans « Over Now », « We pay our debts sometimes » .
Layne a payé les siennes, beaucoup trop cher à mon goût.
Resteront des disques cultes comme celui ci pour ne jamais l’oublier totalement.
Salut l’artiste et merci.
Critiquecompleteici