Le premier split des Bérus avec Guernica. Jamais les bérus n'ont été aussi bons.
C'est noir, désespéré, violent, ça parle de mort et de sang, de haine et de torture, de folie et de déraison.
C'est simple, basique, direct, ça vous arrive comme un coup de poing, c'est un choc, c'est violent, ça fait mal.
Une boîte à rythme, une machine quoi, et puis Loran, les riffs assassins, trois ou quatre notes qui vous plantent, vous plaquent au mur.
François la voix, le rythme, les mots scandés, criés, éructés.
"Les béruriers ont étranglé une vieille mémé."
Les salauds !
Guernica c'est aussi Loran, sous le pseudo Katrakazos, il y a un percussioniste, un batteur, un bassiste et un chanteur, le luxe. C'est également très bon, au niveau, noir également presque Béru, quoi...
C'est d'ailleurs la rencontre entre Loran, issu de Guernica, et François, rescapé d'un trio "Les Béruriers" qui est ici gravée. La rencontre a eu lieu y'a pas longtemps, le duo décide de donner le dernier concert des Bérus pour saluer une ultime fois le petit monde des squats de la région parisienne, rendez-vous est donné à l'usine Pali-Kao, l'un des squats les plus importants. Mais là, gros problème: c'est tellement bon, tellement fort, tellement puissant qu'ils sont demandés partout, ce qui devait être une fin se transforme en naissance d'un mouvement alternatif puissant qui persiste encore aujourd'hui...