Invité un peu partout où il y a de la qualité, Daniel Caesar s'est fait une place bien confortable dans les artistes R&B qu'il est de bon ton d'avoir sur son disque – jusqu'à Justin Bieber.
Un peu le derrière entre deux chaises désormais, le canadien se sait plus très loin des spotlights en solo et est à deux doigts de succomber aux sirènes de la facilité pop mièvre à plusieurs reprises sur ce NEVER ENOUGH. Fort heureusement, le talent intrinsèque ne s'est pas totalement effacé et ils restent de réelles réussites tout du long de l'album, souvent à la force de son bagage hiphop-soul, plus partiellement lorsque l'équilibre «pour les charts»/authenticité est trouvé. A lui de mettre le curseur au bon endroit désormais pour trouver son chemin vers la gloire.