Le qualificatif qui me vient à l'esprit est le mot rond.
Rond comme les éléments rythmiques plein de delays qui font comme des bulles de savon qui s'élèvent doucement dans l'air chaud, bleu azur.
Rond comme la basse qui roule et tourneboule, à la manière d'un tapis roulant sonore.
Rond comme les synthés qui survolent la musique si douce, presque éthérée.
Et puis il y a les cuivres et autres petites flûtent qui virevoltent en petites touches discrètes.
Enfin, quelques riffs de guitare viennent peaufiner là aussi par petites rasades la rythmique.
Ajoutez à ça des bongos lancinants (on reconnait bien là la patte de Jah Shaka) et quelques sirènes telles des cris de baleine dans le grand océan, et vous avez un album de grande classe.
C'est pour toutes ces raisons que l'on reconnait dès les premières secondes d'écoute un album issu tout droit du studio de ce prof fou mais génial.
Merci, Mad Professor, votre laboratoire nous fournit de bonnes ondes.