Le premier album en ayant ébranlé plus d’un, Leif Eidling (bassiste et fondateur de Candlemass) décide de partir à la conquête du monde avec tous ses atouts (faire des concerts quoi), d’où l’arrivée d’un jeune chanteur au doux nom de Messiah Marcolin qui se fera une identité avec sa chevelure frisotante et son célèbre costume de moine. Vocalement parlant le changement ne nuit en rien à la musique de Candlemass, sa voix étant très proche de son prédécesseur même si plus lyrique et théâtrale encore. Ce disque est un monument du Doom Métal, les compos sont lourdes, majestueuses et bourrées d’émotions. Cette sensation de recherche du paradis perdu n’a jamais été autant bien retranscrite que sur ce disque qui s'avère parfait de bout en bout et regorge de classique du groupe la seule chose que je me permettrais de reprocher et la présence systématique d’interlude musical plus ou moins longue entre les morceaux, mais là je Chipotte et avouer qu'une petite marche funèbre entre deux morceaux de doom n'a rien de bien dépaysant. Avec Nightfall, Candlemass a réussi à faire un album tout aussi bon que son illustre prédécesseur et repousser les limites du style avec des morceaux encore plus entraînants et davantage taillé pour être joué live. Du génie à l'état pur et peut-être de Candlemass de sa riche discographie!
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