Poursuivant sur la lignée des titres enregistrés pour le précédent LP, Raoul Vignal revient avec les mêmes arguments, dans un registre rappelant toujours autant le style de Nick Drake, José Gonzáles, des Kings of Convenience ou encore du génial Will Stratton. Avec tous ces artistes, le Lyonnais partage une même sensibilité, une approche tout en douceur et en caresses, avec toujours ce souci de donner vie à des mélodies graciles et ténues.
Son folk en clair obscur, sans heurt, avec ce chant murmuré, ces arrangements subtils et discrets (piano, vibraphone, saxophone…), ces arpèges de guitares aux tonalités mélancoliques font toujours autant d’effet à la première comme à la dixième écoute.
On continuera donc de se laisser prendre par ces chansons d’une grâce absolue, parfois agrémentées de touches jazz délicatement boisées (The Dream, I Might), évoquant au film des morceaux, la bossa nova brésilienne, le post-rock de Tortoise ou Jim O’Rourke (The Waves – Pt. 1 et 2) ou un certain slowcore (Blue Raven).
Laissez-vous donc porter par le charme des musiques de Raoul Vignal dont les mélodies infuseront tout doucement dans votre esprit et devraient vous accompagner très longtemps. https://www.benzinemag.net/2018/12/08/oak-leaf-le-retour-de-folk-music-gracieuse-de-raoul-vignal/