Comme ces plats trop copieux que vos grands parents vous obligeaient à honorer cinq fois dans un même repas, « October rust » ne constitue pas un met suffisamment assimilable pour mon organisme.
Avec ces titres lents, longs et interchangeables, certes aux mélodies souvent grandioses portées par la magnifique voix caverneuse du regretté Peter Steel, Type O Negative finit par assommer l’auditeur sur la durée shooté par une overdose de tranquillisants.
A l’exception notable de « My girlfriend’s girlfriend », « October rust » ne contient aucune variation, aucune rupture, aucune accélération et se transforme au final en un lent et morne enterrement ennuyeux comme un jour de pluie sans fin dans la campagne écossaise.
Une œuvre sans doute dans l’absolue tout à fait respectable artistiquement parlant mais difficile à intégrer d'une traite.
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