Critique de One Nation Under a Groove par Sergent_Pepper
LE disque pour rentrer dans l'univers délirant de Richard Clinton. C'est chaud, c'est long, c'est de grande tenue.
le 8 juil. 2013
4 j'aime
Oh les mecs, c'est moi ici, le fan du P- Funk alors faut se calmer avec vos notes supérieures à la mienne. Oui, bon , je vous comprends, c'est le plus célèbre de Funkadelic et c'est le meilleur disque de funk que vous connaissez mais je vous assure qu'il y a encore mieux pas très loin de celui ci qui représente un peu le début de la fin.
Funkadelic a récemment signé chez Warner, celui ci est le deuxième sous leur nouveau label et sans conteste le meilleur de cette période. Néanmoins, leur ancien label Westbound était spécialisé dans le R&B d'avant garde et si la troupe à Clinton était de loin le fer de lance du label, il pouvait jouir de l'effervescence et autres avantages que procure la compétition comme par exemple avec les Ohio Players ou même Junie Morrison en solo, celui ci qui rejoint la bannière funky sur cet album, justement.
C'est aussi un changement de son important qui transparait clairement à partir de cet Album et One Nation Under A Groove, la chanson, annonce clairement la nouvelle couleur. Plus propre, plus lisse, la tonalité sied à merveille au premier tube du groupe mais c'est sans commune mesure avec la magnificience du titre suvant Groovallegiance qui demeurera la plus grosse réussite de cette ère. L'énergique who says a funk band can't play rock enterre ironiquement le coté rock du groupe avec ses dernière lettres de noblesses. Une tendance qui commence à couter cher depuis le départ d'Eddie Hazel, pas moins de trois guitaristes figurants au solo pour le remplacer.
Dernier aspect à énumérer pour raconter la suite, en 78, le collectif sort d'une tournée gigantesque qui couronne le triomphe de Parliament et ses deux derniers albums, Mothership Connection et Dr Funkenstein et il n'est pas hasardeux de dire que la Warner a signé Funkadelic parce qu'elle n'a pas pu signé l'autre groupe. J'en déduis alors que c'est celle ci qui impose la soupe qui va suivre.
Ok, le mot semble dur et pourtant il convient à cette musique hybride qui ressemble de plus en plus à de la soul avec une guitare, de la soul P. Les titres sont loin d'être désagréables mais les lustres commencent à prendre la poussière dans des longueurs pas toujours justifiées. Néanmoins Cholly se démarque avec une belle énergie.
(edit version CD mais non originale) J'ai bien sûr oublié l'oubliable Lunchmatophobia et je peux aborder le choix bizarre, limite contestable, qui arrive pour la conclusion, une version live du monument de leur première période Maggot Brain. Une manière d'introduire le nouvel espoir de la guitare, Mickael Hampton, à la place de mon guitariste préféré et forcément dit comme ça, vous devinez bien ce que j'en pense.
Alors je déteste la pub mais si vous êtes encore là, avec moi, c'est le moment de vous jeter sur let's take it to the stage, standing on the verge of getting it on, l'inégal mais indispensable America eats its young et la compile Westbound de titres non retenus,Tales of Kidd Funkadelic. Je ne me fatigue pas à parler des 3 premiers albums qui sont carrément nés dans une galaxie différente.
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Créée
le 30 nov. 2021
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