Magistral.
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C'est quasiment un an après avoir participé et contribué au succès du Micro d'argent avec ses potes de IAM que Shurik'N délivre son album solo.
J'ai toujours aimé ce type ; une voix posée et à la fois suffisamment rentre-dedans pour me faire triper, une intelligence dans l'écriture des textes, dans la rime, une production "IAMienne" enivrante façon extrême-orient à la sauce samouraï et katana (cf. la 1ère piste), un débit qui relaxe avec des paroles fortes. Shurik'N n'a pas son pareil dans le monde du hip-hop français. Bien que je voue une grande admiration pour son comparse Akhenaton mais également Oxmo Puccino, lui, allie ce que les deux autres n'ont pas - du moins à ce niveau - à savoir la capacité à déclamer du lourd avec cette sensation de plénitude. Difficile à expliquer, tellement facile à vivre et ressentir.
Étonnant, même très étonnant, Où je vis n'apparaît que très rarement dans les manuels et autres dictionnaires dédiés au meilleur du rap hexagonal. Peut-être est-ce dû au fait que IAM fut le parangon de toute une génération, une mesure-étalon du hip-hop conscient, intelligent, si bien que l'un de ses membres les plus discrets ait été évincé des listes des albums cruciaux dans le domaine. C'est regrettable et si je pousse un peu, choquant. Car, hormis "Y a pas le choix" qui s'avère être bien en-deçà du reste, la galette flotte à un très haut niveau. Vraiment très haut. Plus de la moitié des morceaux mériteraient qu'on s'y attarde sur des pages entières. Tout y est ficelé tel un gigot d'agneau chez le boucher. C'est de l’orfèvrerie musicale, un plaisir auditif dans un univers hip-hop français qui ne manque pas de bons, voire de très bons albums dans les années 90 et même au-delà.
Je n'ai aucun problème à positionner cette opus au Panthéon des meilleurs sorties nationales dans le rap. Aucun souci à dire que je le place sur le même plan que L’École du Micro d'Argent. Et sur bien des points je le préfère à son grand frère. Question de feeling.
Bon, les amis, j'ai envie de stopper cette petite critique qui risque de devenir une dithyrambe si je continue d'écrire. Je vous laisse aller écouter ou réécouter ce petit bijou millésimé 1998 ; en plus il paraît que c'est une grande année pour une manifestation sportive qui s'est passée quasiment au même moment.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 27 avr. 2015
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