Par Olivier Lamm
Il y a toujours deux manières d'écouter les nouveaux disques d'Autechre comme ils nous viennent avec l'actualité : 1. dans le maillage dialectique de leur gros corpus (dix ou onze albums depuis 1993 selon les angles), comme les étapes de la dernière aventure musicale moderniste du monde ; ou 2. détachés de tout contexte, comme des propositions musicales excessivement singulières et toujours étranges, des prospections esthétiques de beautés quasi picturales. Bien sûr, le mélomane insatiable de poésie trouvera la deuxième manière plus juste et plus séduisante, puisqu'elle est la seule qui lui permette d'aborder ces grosses masses de son toujours plus opaques par la métaphore. Dans le cas intimidant d'Oversteps, on serait tenté de le suivre, tant ces quatorze queues de comète ressemblent à des paysages ou des panoramas. (...)
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