Les artistes francophones qui ambitionnaient de sortir l’album de l’année vont devoir frapper un grand coup pour surpasser ce sublime Palais d’Argile.
Paradoxalement, l’album s’ouvre sur les titres à mon sens les moins riches. Le premier coup d’éclat se dévoile avec le quatrième titre « Avant qu’il n’y ait le Monde ». A partir de là, tout s’enchaîne très vite et il est impossible de décrocher avant la fin de l’album tant les grands moments de succèdent.
Il y a des accents de Cantat ou de Dominique A sur certaines plages mais c’est surtout l’identité propre et unique du groupe qui en ressort.
Cet album déborde d’intelligence, de fulgurances et sa longueur n’est en rien pénalisante à l’écoute. Il est tellement riche qu’il mérite plusieurs écoutes successives pour en percevoir toutes les subtilités.
Une œuvre sans doute référence pour le groupe et pour la scène française de cette année