Pale communion, une douce tuerie !
Dès que j'ai vu l'arrivée de ce nouvel album d'Opeth, je dois admettre que je l'attendais avec impatience. Si je devais définir le groupe en 2 mots, ça serait techniques et variés. Pas un seul de leurs albums ne se ressemblent. Autant j'ai pu détester les premiers albums, un peu trop gutturaux et violents à mon goût, autant j'ai sombré pendant des heures dans les sonorités plus progressives de Héritage, pour ne citer que lui.
Pale Communion est dans la continuité du travail d'Opeth. Un travail de rupture avec tout ce qu'ils ont construit auparavant. Rupture et continuité, c'est aussi ce qu'on peut dire d'un des groupes Suédois les plus connus dans la sphère du métal.
A propos de Métal... dans Pale Communion, on y retrouve l'athmosphère lourde, la tension presque malsaine du genre. Mais je classerais davantage cet album avec ceux de progressif, entre Deep Purple après leur appogée et Tool. Les parties sont variées et nombreuses et s'enchaînent merveilleusement bien. Un gros bigup à la production de l'album. On distingue chaque note, de la batterie à la guitare en passant par les synthés, sans que l'espace sonore soit saturé. Le son lui est plus clair, direct, moins vaporeux que sur "Heritage". Mention spéciale aussi au nouveau claviériste Joakim Svalberg pour sa technicité, son sens de l'accompagnement et pour le choix de ses sons.
Pale Communion est paradoxalement un album dont on est sûr d'entrer en communion avec, une communion pleine de couleurs, de contrastes... Dégustez par les oreilles, mais autant vous prévenir, vous n'en sortirez pas indemne !
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